Couette et oreillers en laine bleu nuit Loulenn

D'où vient le "mois du blanc" ?

Janvier, un mois qui amène son lot de bonnes résolutions, de L’Épiphanie et de régime après les fêtes. Pour nous janvier fait écho avec le mois du blanc, une tradition commerciale née il y a plus d’un siècle. Aujourd’hui, le mois du blanc a pris de l’ampleur et devient un incontournable du calendrier marketing, avec une mise en lumière sur l’ensemble de l’univers de la literie. Cependant, promotions riment avec surconsommation et un prix avantageux n’est pas gage de qualité. Découvrez l’histoire de cet évènement et les bonnes résolutions à prendre en ce mois du blanc ! 

L’histoire du mois du blanc 

Il a démarré principalement au XIXᵉ siècle. Selon l’histoire, nous devons cette tradition à Aristide Boucicaut, célèbre entrepreneur, et son épouse Marguerite, caractérisés comme pionniers du commerce moderne. En 1852, les époux Boucicaut rachètent un petit magasin de 12 employés : Le Bon Marché. Au fil du temps, ils vont faire grandir Le Bon Marché pour devenir le temple du commerce qu’il est aujourd’hui. Pour cela, ils innovent. Le Bon Marché verra naître de nombreux concepts marketing, que l’on utilise encore aujourd’hui (satisfait ou remboursé, livraison à domicile...). Parmi leurs visions innovantes du commerce de l'époque, Aristide et Marguerite lancent le mois du blanc, en cherchant à dynamiser les rayons de son magasin, parfois tristes après les fêtes de fin d’année. Ils les remplissent alors de linges de maison, uniquement blancs à l’époque, à prix promotionnels. Une opération commerciale mise en place pour attirer la clientèle féminine dans son magasin, nommée « Semaine du Blanc ». L’opération séduit, petit à petit, on abandonnera la "Semaine" pour laisser place au "Mois" : Le Mois du Blanc. S’il n’est pas très populaire, le mois du blanc sert à impulser une autre opération commerciale, qui elle, l’est beaucoup plus : les soldes

 

Plus lointaine, une autre tradition du mois du blanc, bien moins connue, prend racine non loin de Nantes, dans la petite ville de Cholet. Elle deviendra, pendant la Guerre de Vendée, lors de la Révolution Française, la scène de terribles batailles opposant révolutionnaires et royalistes. À l’époque, très industrialisée dans le textile, ces batailles mirent à mal les industriels de la région qui se virent dans l’obligation de relancer l’activité de Cholet. Ils créèrent alors le mois du blanc en janvier, période où le linge de maison était mis en valeur. En cette période de Révolution qui contraint les industriels à créer cet évènement, le mois du blanc est une référence à la monarchie, le blanc comme couleur symbolique, à Louis XVI qui fut guillotiné un mois de janvier et tout simplement car à l'époque, le linge n'avait qu'une seule couleur : le blanc. 

Que se passe-t-il le mois du Blanc ?

L’occasion de renouveler sa literie

Quelle que soit la véritable histoire, le mois du blanc est synonyme de promotions. La Semaine du Blanc pour le couple Boucicaut, est rapidement  passée au Mois du Blanc, avec non seulement du linge de lit, mais aussi du linge de bain ou du linge de table. Le mois du blanc a aujourd’hui pris beaucoup d’ampleur pour devenir un véritable événement marketing coché par les grandes enseignes. Une aubaine pour ces géants, pour lesquels une chose importe : vendre toujours plus, qu'importe les moyens utilisés. 

Côté client ? Les prix cassés - presque toute l’année pour certains, les “-50%”, ou toutes autres grosses réductions attirent toujours plus, pour en faire oublier la vraie valeur du produit ? En effet, le mois du blanc, c’est l’occasion de renouveler sa literie, un achat souvent coûteux, qu’on digère mieux avec une promotion. Logique.

Le surmatelas en laine

Renouveler avec du bon

Renouveler ? Oui, mais avec du bon. Qu’entendons-nous par « bon » ? Réponse : tout ce qui n’est pas issu d'énergie fossile. « 75% de la population française dort sous une couche de pétrole » est en réalité la métaphore du marché de la literie. Aujourd’hui, 75% des articles de literie vendus sont en synthétique. Indéniablement, le mois du blanc profite au synthétique.

De notre côté, notre parti pris réside dans le fait de proposer des produits sains et conscients des enjeux de notre époque. Chez Loulenn, nous n’encourageons pas à la sur-consommation, nous optons pour les prix justes, toute l’année, le prix de la qualité. Les marges sont réduites afin de vous proposer un prix honnête en accord avec nos valeurs. Ils incluent les matières premières naturelles et locales, la fabrication française créatrice d'emplois, la consigne, le stockage et le transport mais en aucun cas, ils ne seront calculés pour inclure 50% de remise plusieurs fois par an. 

Nos Couettes et Oreillers sont uniques. C'est ainsi que nous vendons les mêmes produits, au même prix à tous nos clients. Les rares réductions que nous accordons sont celles des précommandes ou lors du lancement du pack couette + oreillers, ce qui relève plus d’un geste lorsqu’on est un bon commercial. 

Comment renouveler avec du bon ?

Le prix avantageux, c’est une chose. Bien sûr qu’il séduit tout le monde. Mais il est souvent le reflet de fabrication au bout du monde, souvent dans de mauvaises conditions de travail, avec des matières de moins belles qualités et surtout d’un prix surélevé pour pouvoir le réduire. Un leurre ? Et si nous nous concentrions sur la bonne qualité d'un produit, gage de durabilité, et étions plus attentifs aux marques ayant des engagements sociaux et environnementaux, plutôt qu'à des prix très alléchants ? Voici, quelques indices pour comprendre ce qu'est un produit de qualité. 

La marque

Il est de bon de s'intéresser de plus près à la marque, à ce qu’elle prône, ce qu’elle défend. Les valeurs d'une marque, comme la fabrication en circuit court, le choix des matières, les labels qu'elle met en exergue sont de parfaits indicateurs de qualité. La transparence qu’elle donnera sur l’ensemble de sa production est sûrement le meilleur signe d’honnêteté et de qualité de valorisation des ouvriers qui confectionnent pour nous. 

Les labels 

Les labels officiels sont le résultat d’un processus encadré par une législation qui reconnaît la valeur d’un produit selon plusieurs critères prédéfinis. Ils sont garants de qualité, grâce aux audits réalisés par des organismes certificateurs indépendants et reconnus par les pouvoirs publics. Ces labels permettent d'en savoir davantage sur la traçabilité du produit. Cependant, certains organismes commerciaux délivrent des certifications, mentions commerciales, ou macarons qui ne sont pas encadrés par la loi ni reconnus par les pouvoirs publics. Ils n'ont donc aucune valeur et ne sont pas gage de qualité. Le meilleur conseil que l’on peut vous donner, c’est de bien vous assurer que le label est encadré par une législation, délivré sous le contrôle de l'Etat ou de ses services et qu'il est contrôlé par un organisme indépendant.

Pour vous, quelques exemples de label officiel dans le textile :

  • Le Label Oeko-Tex 100, qui garantit un produit sain, sans produit chimique, toxique pour le corps ou l'environnement. 
  • Entreprise du Patrimoine Vivant, qui reconnaît les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d'excellence.
  • Global Organic Textile Standard (GOTS) certifiant un textile bio.
  • Le récent label Origine France Garantie  né en 2011, qui garantit qu'au moins 50% du prix de revient est d'origine française, comme les principales caractéristiques du produit. 

Circuit court, fabrication française et matières naturelles

La fabrication locale permet de défendre un savoir-faire, souvent transmis de génération en génération. Il est généralement gage de qualité, tant la main d’œuvre connaît parfaitement le produit et sa fabrication. On dit souvent que le "made in France est plus cher. Or la France est le premier pays de droit de l'Homme et ses droits sociaux sont l'ADN même du pays tant pour ses droits à une vie décente, à un logement décent, à une protection sociale, l'accès à la santé qu'à une juste rémunération des salariés. Il faut être conscient de ce qu'il y a et de qui il y a derrière une couette à 30 euros. 

Enfin, le choix des matières naturelles est un sujet à part entière. Par définition, les fibres comme le coton, le laine, la laine ou encore la plume ne pas issues des énergies fossiles, dont nous allons être privées d'ici 2050, selon certaines études. Leurs propriétés naturellement bénéfiques et saines pour le corps et l'environnement. 

La success story des époux Boucicaut, dans leur approche extrêmement avant-gardiste du commerce, a fortement inspiré Emile Zola dans l’écriture de son ouvrage « Au Bonheur des Dames » en 1883. Dans ce livre, Zola dresse le portrait de l'envol des Grands Magasins et de la mort des petites boutiques qui n'arrivent plus à être compétitives face aux géants et à leur pouvoir d'achat. Il critique ceux qui optent pour le modèle économique de produire plus et vendre plus.

Sous la plume de Rémi

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