Oreiller naturel en laine française

Maladies du sommeil : symptômes et conséquences

En 2017, près d’un Français sur deux souffrait de trouble du sommeil. Selon une enquête IFOP en mars 2022, environ 7 Français sur 10 déclarent avoir des problèmes de sommeil. Un chiffre qui a considérablement augmenté en quelques années. 

Difficultés à s’endormir le soir, réveil fréquent la nuit, maux de tête le matin, nombreux sont les dysfonctionnements du sommeil entraînant fatigue, inefficacité au travail ou somnolence la journée. Des troubles pouvant s’expliquer par l’anxiété, le stress, les écrans ou la mauvaise alimentation. S’ils sont souvent identifiés par les Français, ils sont aussi bien trop souvent pris à la légère. En effet, ces maux peuvent être révélateurs d’une réelle maladie du sommeil comme l’insomnie, d’apnée du sommeil, le somnambulisme ou narcolepsie.

Un peu d'histoire 

Avant le 19ᵉ siècle, les pathologies du sommeil n'étaient pas identifiées comme telles. Elles étaient expliquées soit par un problème moral, une personne qui dormait trop était un “feignant’, un “paresseux” ; une personne qui ne dormait pas assez était “trop inquiète". Soit comme étant le symptôme d’une autre maladie plus grave. 

C’est seulement au cours du 19ᵉ siècle que l’on caractérise le somnambulisme, l’insomnie et la narcolepsie comme des maladies du sommeil

Bien dormir est primordial pour notre corps et notre santé mentale. Chacun possède son horloge biologique, les gros dormeurs sont ceux qui ont besoin de plus de 8h de sommeil par nuit, là où d’autres se satisfont de 6 heures de sommeil (seul 5% de la population entre dans cette catégorie sans conséquence sur leur santé). Dans tous les cas, certains signaux peuvent suffire pour s’alerter et consulter un spécialiste. Intéressons-nous aux à ces maladies du sommeil, leurs symptômes, causes et conséquences sur la santé.

 

Oreiller naturel en laine française - Ferme et Moelleux

 

Facteurs de l'insomnie et impact sur le sommeil

Ne pas réussir à s’endormir, car des pensées contrariantes occupent l'esprit, des réveils fréquents ou se surprendre d’avoir largement devancé son réveil sans réussir à se rendormir. Nous avons déjà tous fait l'expérience d'une crise d’insomnie. 

En France, selon l’INSV l’insomnie touche 20% des Français, elle peut être occasionnelle, moins d'une fois par semaine, mais, elle sera appelée chronique, lorsqu’elle survient au moins 3 fois par semaine. Alors caractérisée comme sévère, ce type d'insomnie touche 9% des Français. 

L’anxiété, le stress et la dépression sont à l’origine de plus de 50% des insomnies. D’autant plus que depuis la Covid-19, nous évoluons dans une société stressante comme en témoigne la hausse de cas d’anxiété et de dépression (25% selon l’OMS). D’autres facteurs peuvent-être impactant et induire l’insomnie comme la mauvaise alimentation. En effet, il est déconseillé de trop manger au dîner, car le processus de digestion augmente la température corporelle, ce qui détériorera la qualité de sommeil. 

Comprendre l'apnée du sommeil, les symptômes et ses risques

Découverte en 1956, l’apnée du sommeil est une série d’évènements respiratoire anormaux pendant la période de sommeil. En France, l’apnée du sommeil touche 8% de la population. En moyenne, un individu normal à 5 évènements respiratoires anormaux, qui sont, soit de l’apnée, une absence de respiration, soit de l’hypopnée, une réduction de la respiration. Au-delà de 30 IAH (indice d’apnées/hypopnées), l’apnée du sommeil est considérée comme sévère. 

De nombreux symptômes caractérisent l’apnée du sommeil allant de ronflement bruyant, des réveils brusques par manque d’air, en passant par des maux de tête au réveil ou des pauses respiratoires nocturnes

Si depuis sa découverte, l’apnée du sommeil concernait les hommes en très net surpoids, qui ronfle et sont pris de somnolence au cours de la journée. Aujourd’hui, 6 catégories de morphotype sont sujettes à l’apnée du sommeil concernant des hommes et femmes de tout âge.

Enfin, si une apnée du sommeil légère entraîne un sommeil non-réparateur, la somnolence en journée, le manque de performance dans l’apprentissage. 

L'apnée du sommeil dite « sévère » est bien plus dangereuse, car elle peut avoir de lourdes conséquences. La diminution d’oxygénation dans le sang lors de ces phénomènes respiratoires anormaux peut conduire à de l’hypertension artérielle, des infarctus ou accidents cérébraux. Elle peut aussi favoriser la prise de poids, l’apparition de diabète ou de glaucome. 

Le somnambulisme : une maladie qui interroge

Le somnambulisme, une sorte d’état hybride dans lequel se met le cerveau pendant la phase de sommeil profond. Une partie du cerveau se trouve alors en éveil, ce qui permet la marche ou la parole. Tandis que d’autres zones du cerveau restent endormies. Cet état permet au somnambule de percevoir sa chambre, maîtriser l’espace dans lequel il se trouve, tout en étant dans son rêve.

Découvert au cours du 18ᵉ siècle, son caractère extra-ordinaire intrigue. À l’époque, les somnambules sont comparés à des médiums ou voyants. Les médecins vont s’intéresser à ce phénomène, c’est alors que deux visions s’opposent. Ceux qui pensent que le somnambulisme est une maladie causée par une lésion d’une fonction cérébrale. Les autres, les physiologistes, expliquent ce phénomène comme un sommeil incomplet, avec certaines fonctions de locomotions qui dysfonctionnent. 

Le somnambulisme concerne principalement les enfants, mais il peut apparaître à l’âge adulte et revêt un caractère héréditaire. Nous avons tous ce cliché du somnambule qui marche pendant son sommeil les bras tendus, mais le somnambulisme peut se manifester sous différentes formes. Premièrement, les terreurs nocturnes, le somnambule est dans son lit et perçoit des choses autour de son environnement, mur qui s’écroule, monstres autour du lit… Le somnambule peut aussi parler durant son sommeil, ou juste s’assoir au coin du lit. Enfin, les fameuses déambulations nocturnes, qui peuvent s’avérer dangereuses. Dans de très rares cas, le somnambule peut se blesser ou avoir un accident selon ces actions. 

Ce phénomène s’explique difficilement, cependant, des études montres que le manque de sommeil ou le stress peuvent être des facteurs de somnambulisme. L’hypnose, les siestes et la relaxation sont conseillées pour une personne somnambule. 


Narcolepsie : quand le sommeil prend le dessus sur l'éveil

Couette en Laine

Narco, du grec ancien « endormissement » et lepsie du grec ancien « prise ». Narcolepsie, « pris par l’endormissement », touche environ 30 000 Français selon l’INSV. Elle se traduit par un trouble de l’éveil quotidien et des endormissements aléatoires. 

Baptiste Gelineau, découvre la narcolepsie au 19ᵉ siècle après l’étude d’un patient qui tombait lorsqu’il rigolait et s’endormait n’importe où à n’importe quelle heure. En effet, les patients atteints de narcolepsie peuvent souffrir, dans 70% des cas, de cataplexie, une perte soudaine de tonus musculaire qui entraîne la chute, une sorte de paralysie du corps, qui intervient souvent à la suite d’une émotion. 

À l’origine de la narcolepsie, le déficit d’hypocrétine, un neurotransmetteur cérébral qui joue un rôle dans notre phase de sommeil et d’éveil.  Aujourd’hui, la narcolepsie est une maladie chronique et de nombreux médicaments dits « éveillant » existent pour réduire les endormissements. Cependant, ces dernières années, une lueur d’espoir est née avec le développement d’un médicament mimant l’effet de l’hypocrétine. Les premiers résultats seraient bluffants puisqu’ils permettraient de faire disparaître la maladie.  Un médicament attendu avec beaucoup d’optimisme  par les médecins, mais aussi et surtout par les patients atteints de la maladie.

Des petits gestes pour mieux dormir

En 2019, le temps de sommeil des Français est passé sous la barre des 7 heures par nuit, un temps moyen de sommeil qui diminue d’année en année. Une étude de la SRFMS (Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil) révèle que les 18-75 ans dorment 6 heures 34 minutes par nuit. Il faut savoir que plus d’un tiers de la population dort moins de 6 heures par nuit. Un chiffre alarmant, car en dessous de 6 heures de sommeil, cela devient dangereux pour la santé, en augmentant les risques de pathologie cardiaque, de diabète ou d’hypertension. 

Avoir quelques troubles du sommeil, n’est pas symbole de maladie du sommeil, cependant quelques petits gestes peuvent être utiles à améliorer la qualité de son sommeil.

Réduire sa température corporelle

Notre chaleur corporelle a besoin d'être réduite pour atteindre une température optimum afin de bénéficier d'un sommeil réparateur et de qualité. Si vous êtes frileux et que vous n’osez pas le bain ou la douche froide, sachez que marcher pieds nus sur le carrelage fonctionne aussi ! Vous pouvez aussi refroidir votre chambre en ouvrant les fenêtres. Tous ces conseils sont inutiles si vous vous glissez sous une couette en synthétique, qui ne cessera de vous réchauffer et vous faire transpirer ! En effet, créez-vous un environnement de sommeil confortable. Emmitouflez-vous dans une couette en laine ! Thermorégulatrice, elle s’adaptera aux variations de votre chaleur corporelle, vous isolera du chaud en été et du froid en hiver ! 

Réguler son horloge de sommeil

Dans un premier temps, il est important d’être régulier pour éviter de perturber son horloge naturelle. Ne pas avoir de régularité de sommeil peut entraîner la prise de poids, la mauvaise humeur et favoriser irrémédiablement le risque de maladie cardiovasculaire. Chaque individu possède une heure où le sommeil survient, il suffit d’identifier cette heure et de ne pas résister ! Se laisser glisser vers le sommeil est un vrai délice. 

Éviter la stimulation et se détendre

Couette en Laine

C’est bien connu, stimuler son corps et son esprit avant d’aller dormir n’est pas conseillé. En effet, l’excitation éveille au lieu de d'endormir. Il est donc recommandé d'éviter le téléphone, les jeux vidéo, les écrans en général puisqu'ils envoient un signal lumineux, qui stimule l'horloge biologique. Une fois stimulée, l'horloge biologique interprètera ce signal comme un moment de la journée et retardera l’endormissement. Il est donc évidemment recommandé de ne pas boire de caféine ou d’alcool avant d'aller dormir ! Un maître-mot : SE RELAXER avant le coucher, méditation et respiration profonde peuvent aider à se détendre avant de dormir. 

Retour au blog

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.

1 de 4